COLLECTIF SANTE SUD 77
DEFENSE DE L’HOPITAL PUBLIC DE MELUN
MELUN ville Préfecture de Seine et Marne, couvre un bassin de population de 250 000 habitants.
Malgré cela :
Ø Depuis
avril 2009, l’hôpital public de MELUN, Marc JACQUET, a fermé le Bloc Chirurgical de nuit, de dix huit heures à huit heures du matin, 7 jours sur 7.
En cas d’urgence vitale, c’est au bloc chirurgical de maternité que l’intervention est pratiquée, selon
disponibilité. Hormis les urgences vitales, les patients sont transférés, soit dans un hôpital de proximité, soit sur des hôpitaux parisiens (autre solution, attendre le lendemain, avec des
calmants… !)
Ø Depuis le
1er mars 2011, un service de Psychiatrie a dû fermer par manque d’effectif.
Ø Depuis 2004
un projet public/privé imposé par l’Agence Régionale Hospitalière avec les trois cliniques de MELUN (St Jean, l’Ermitage, les Fontaines) s’affirme aujourd’hui par le transfert
de l’activité chirurgicale (rentable) au privé, au détriment du public, donc des usagers.
Conséquences :
-
Dépassements d’honoraires ( dans le privé, pauvres et CMU, s’abstenir…)
-
Tri des patients (si vous êtes diabétique ,cardiaque, âgé… : trop coûteux, trop risqué , le privé vous renvoie dans le public)
Sur le plan local comme sur le plan national, c’est la privatisation de la santé instaurant la médecine à deux vitesses.
Nous défendons :
La santé de chacune et chacun passe par un service public de santé et des soins de qualité et de proximité avec des personnels en nombre et formés.
Arrêtons la casse de la santé !
Apres des années d’une politique de réduction des moyens et des réformes successives, la mise en place des Agences Régionales
de Santé(ARS) par la loi Hôpital Patients Santé Territoire (loi Bachelot) accélère la privatisation de notre système de santé. Pour le
service public cela se traduit par des fermetures, des fusions d’hôpitaux et de réductions de personnels…
Cela aboutit à de véritables déserts médicaux, dans les secteurs urbains comme ruraux . La
permanence des
soins est menacée. Pour les malades et leurs proches, les distances augmentent, avec tous les risques et les coûts supplémentaires que cela comporte.
Les directeurs des ARS, nommés par le gouvernement, sont des superpréfets sanitaires régionaux. Ils détiennent tous les pouvoirs pour
organiser la santé dans son ensemble, en appliquant les directives gouvernementales. La représentation des usagers-ères, des salarié-es, des personnels et des élus est réduite. Planifiant le
désorganisation et la réduction des soins publics, les ARS favorisent le transfert vers le privé lucratif des soins les plus rentables pour le plus grand profit des groupes
financiers de la santé et de leurs actionnaires.
Le nombre de centres de santé, de protection maternelle et infantile (PMI) diminue, la médecine scolaire est en voie de disparition, la
médecine du travail risque d’être totalement sous le contrôle du patronat…
Les maternités de proximité ferment les unes après les autres, et sont remplacées par des usines à bébés.
Pour l’IVG, les objectifs sont aussi de concentrer leur pratique dans quelques centres, et de développer abusivement de l’IVG
médicamenteuse.
La psychiatrie peu à peu privée de ses moyens de soins devient un instrument de contrôle social s’appuyant sur le tout sécuritaire.
La Sécurité Sociale financée par les cotisations en fonction des
revenus doit permettre à chacun de bénéficier des soins selon ses besoins : c’est un principe solidaire.
Arrêtons la casse de la Sécu !
De nombreuses mesures ont fait reculer ce principe solidaire : forfaits, franchises, dépassements d’honoraires, pénalités,
déremboursements… Ce qui reste à charge des foyers ne cesse d’augmenter.
Tout cela pousse vers l’assurance privée individuelle celles et ceux qui en ont encore les moyens. C’est par millions que
des gens diffèrent ou renoncent aux soins par manque d’argent.
Le gouvernement veut privatiser la protection sociale en favorisant la création d’un marché pour les assurances privées.
Chaque annonce d’exonération de cotisation pour une entreprise ou un emploi, met à mal le financement solidaire de la sécurité sociale.
Le projet sur la dépendance prévoit l’obligation de souscrire une assurance individuelle privée dès l’âge de cinquante
ans, ce qui remet en cause le principe fondamental de solidarité.
RASSEMBLEMENT PLACE DE LA BASTILLE
SAMEDI 2 AVRIL 2011 à 14h30
Cars prévus parking giga store 12h30, inscription: 06 66 07 58 88