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3 mai 2012 4 03 /05 /mai /2012 16:11

5 ans de présidence Sarkozy, ca suffit : dimanche 6 mai, AUX URNES !

 

     La politique de Sarkozy avec l’UMP, depuis 2007, a été une gigantesque opération de destruction des éléments du pacte républicain tels qu’ils existaient depuis la fin de la seconde guerre mondiale. Poussée par une majorité aux ordres, appuyée par des médias pris en main à 90%, stimulée par le Medef, la droite nous a imposé cette idéologie libérale de la compétition, de l’individualisme et de la déréglementation. Elle a laissé faire « Les patrons voyous », les délocalisations, les fabuleux profits des multinationales et à laissé les rentiers et actionnaires démultipliés leurs bénéfices comme jamais ! Elle a développé la précarité à l’extrême, triché sur la visualisation des chiffres du chômage et attaqué le Code du Travail tout en privatisant les services publics, notamment l’ANPE, par la création de Pôle emploi. Les richesses n’ont jamais été aussi inégalement réparties.

Une situation dramatique :

- une prévision de 61 000 destructions d’emploi selon l’Insee en 2012

-  730 000 destructions d’emploi depuis 2007

- 54 000 destructions d’emploi sur le deuxième semestre de 2011

- 6200 chômeurs de plus en février 2012 soit + 0,2 % d’augmentation

- 1 200 000 chômeurs de plus se sont inscrits à Pôle emploi depuis 2007

- 1000 chômeurs par jour se sont inscrits à Pôle Emploi en novembre 2011

- 4,8 millions de personnes sont désormais touchées par le chômage en France, Soit 10% de la population

- 1,8 millions de demandeurs d’emploi sont en fin de droits ARE

- 3,6 millions de personnes vivent avec les minima sociaux

- 2 millions de personnes sont au RSA

- 50 000 radiations par mois de Pôle Emploi suite à absence à contrôle

- De plus en plus de chômeurs jetés vers les minima sociaux

Selon les dernières statistiques publiées lundi 26 mars 2012, Pôle Emploi a collecté le mois dernier 265.000 offres d’emploi. Soit, une offre pour dix demandeurs d’emploi sans aucune activité.

Dans le même temps le gouvernement Sarkozy s’attaque aux acquis sociaux des demandeurs d’emploi et sa stratégie est d’instaurer une « guerre contre les pauvres » .

Cela se traduit par la suppression des aides sociales.

- Suppression de la prime de retour à l’emploi (PRE)

- Suppression du Plan Rebond

- Suppression de l’allocation en faveur des demandeurs d’emploi en formation ( ADFEF ) remplacée par l’allocation de fin de formation (R2F) dont le montant est moins élevé.

- Suppression d’Allocation Équivalent Retraite (AER) remplacée par l’Allocation transitoire de solidarité (ATS) dont le montant est moins élevé et les conditions d’attributions plus difficiles.

Ils continueront les attaques en promulguant des lois toutes plus répressives les unes que les autres

- Texte de loi dites : « droit et devoirs des demandeurs d’emploi » sur l’ORE voté fin 2008, prévoit que tous demandeurs d’emploi soient radiés suite à deux refus d’offres d’emploi dites valables ou raisonnables. Mais pire, elle fait baisser proportionnellement vos prétentions salariales en fonction de votre temps passé au chômage.

- Texte de loi sur la transformation du RMI en RSA voté fin 2008, Désormais les allocataires du RSA sont obligés d’être inscrits à Pôle Emploi, sont donc soumis à l’obligation d’accepter deux offres raisonnables d’emploi et à subir les même menaces et pressions que tout demandeur d’emploi.

- Texte de loi sur le RSA-Jeune (Juin 2010) dont les conditions d’accès sont tellement restrictives que presqu’aucun jeune ne peut y avoir accès. L’égalité républicaine est là battue en brèche !

- Texte de loi sur la retraite à 62 ans (Octobre 2010) qui laissera encore plus longtemps au chômage les seniors que les patrons virent des entreprises de plus en plus tôt. Ainsi poussés hors des entreprises, leur retraite sera amputée de par une durée de cotisations incomplète !

- Nouveau texte de loi sur le RSA (fin 2011) qui oblige le chômeur au RSA a travailler 7 heures sinon on lui coupe ses maigres moyens de vivre. Cette droite pétainiste et populiste réinvente donc l’esclavage et le STO*.

- Le décret n°2012-294 du 1er mars 2012 renforce les procédures d’orientation, de suspension et de radiation applicables aux allocataires du RSA. Jusqu’au bout, l’UMP se sera acharnée sur les plus fragiles.

Cinq années de propos et d’actes discriminant et stigmatisant contre les pauvres !

Au cours de la mandature, les caciques de l’UMP et le Président lui-même n’auront de cesse de rivaliser d’ardeur avec des déclarations volontairement discriminantes a l’encontre des précaires, des chômeurs, des pauvres et autres marginaux, les pointant du doigt en les accusant et les culpabilisant avec la volonté de les rendre responsables de leur situation. C’est Nicolas Sarkozy qui ouvre le bal : « Les politiques sociales ne peuvent continuer ainsi à alimenter le déficit et la dette », « Un service public de l’emploi doit radier non pas 2% de demandeurs d’emploi mais 8% », suivi de Martin Hircsh, l’architecte du RSA : « Demain, ce sera travail obligatoire pour tous ! L’égalité devant la loi est un principe dépassé », et que dire des propos abjectes de Laurent Wauquiez qui fait de la surenchère en parlant : « de cancer de la société française » à propos d’hommes et de femmes au RSA. Quant au très extrême droitiste Patrick Buisson (conseiller de Nicolas Sarkozy ), il ira jusqu’à proposer de supprimer purement et simplement le RSA, minimum social, aux plus démunis. Et n’oublions pas le Ministre du Travail, Xavier Bertrand, qui suite à sa proposition vient de ficher tous les allocataires sociaux. Ce grand fichier social pour prévenir les fraudes permettra en réalité de contrôler les pauvres. Pire, l’année dernière, certains Maires UMP ont été jusqu’à refuser l’entrée des cantines scolaires aux enfants de parents chômeurs, rompant ainsi avec la démocratie et son concept d’égalité de traitement républicain.

Parallèlement, en janvier 2009 Nicolas Sarkozy a créé Pôle emploi, une arme de plus contre les chômeurs.

La fusion de l’ANPE et de l’ASSEDIC a été voulue afin de rompre avec la prétendue inefficacité de l’ANPE en faisant croire que cela serait pour le bien des demandeurs d’emploi. En fait c’est le service public de l’emploi qui a été détruit afin de mettre en place une gestion libérale, compétitive et performante du chômage. Pôle Emploi est actuellement une entreprise de service privé avec une délégation de service public. Cette nouvelle structure a des objectifs de rendement, (et notamment de placement des demandeurs d’emploi), dans la lutte contre le chômage et dans les économies de fonctionnement. Concrètement, Pôle Emploi vise à accentuer les contrôles, les pressions et les sanctions à l’encontre des chômeurs afin de leur faire accepter des emplois précaires dans des secteurs aux conditions de travail dégradées. De plus, la crise économique qui fait rage depuis septembre 2008 entraîne une augmentation fulgurante du nombre de chômeurs. Mais comme il faut faire baisser les chiffres du chômage, Pôle Emploi utilise toutes les armes à sa disposition contre les chômeurs.

Et concrètement cela se résume ainsi : « Dénoncer, Contrôler, Réprimer, Sanctionner, Soupçonner, Ficher, Déshumaniser, Radier »

- Le contrôle d’identité : Il est systématique pour s’inscrire à Pôle emploi. Si votre carte d’identité ou votre passeport n’est plus a jour, on refusera votre dossier d’inscription, retardant d’autant le versement de maigres allocations. Plus grave, pôle emploi dépasse, ici, les pouvoirs de Police et transforme le conseiller à l’emploi en véritable agent des forces de l’ordre. La volonté de contrôle et de répression est bien affirmée dès le premier contact avec Pôle emploi. Pire, ils iront jusqu’à passer, sans vous le dire, votre carte d’identité au travers d’une lampe à UV pour savoir si elle n’est pas falsifiée et si jamais elle l’était, Pôle emploi vous dénoncera illico à la préfecture. C’est ainsi qu’a Pôle emploi, on balance les sans papiers à la police.

- Le fichage : A Pôle emploi, la politique sécuritaire s’étend par le fichage. Avec le fichier AUDE, c’est 4,7 millions de personnes qui sont fichés par Pôle emploi. Tous vos éléments personnels et votre suivi mensuel sont archivés dans ce fichier. Il faut savoir qu’en plus la préfecture peut le consulter sans votre autorisation et que pôle emploi peut le vendre au secteur privé, comme ce qui est arrivé dernièrement avec Malakoff-Médéric (assurance privée ). Les agences intérim qui collaborent avec pôle emploi peuvent aussi avoir accès à ce fichier et cela, toujours sans votre autorisation.

- Le rôle de dénonciation du conseiller : Depuis 2009 et la création de pôle emploi nous savions que votre conseiller référent avec qui une relation de confiance devrait être mise en place peut à tout moment vous dénoncer à la commission de « suivi de la recherche d’emploi » afin de vous faire supprimer vos moyens de vivre mais que cela ne se pratiquait pas. Dernièrement, la convention tripartite signé par l’état, Pôle emploi et l’Unedic, qui formule la mise en place du plan stratégique 2012-2015 à Pôle emploi, valide le rôle de dénonciation du conseiller. Nous vous conseillons de ne plus faire confiance à votre conseiller qui sera chargé non de vous aider mais de vous dénoncer ou de vous balancer auprès des services de la préfecture.

- La commission tripartite : Après avoir été balancé par votre conseiller, vous vous retrouverez devant la commission tripartite de « suivi de la recherche d’emploi ». Elle est composé de quatre représentants (Pôle emploi, préfecture, patronat, et un syndicaliste). Il est simple de comprendre que cette commission instruira toujours à charge, que vous serez toujours considéré comme coupable. Et qu’ils vous couperont vos maigres moyens de vivre sans problème. Avec le modèle voulu par le gouvernement Sarkozy, vous serez alors réprimé et sanctionné.

- L’espace personnel : Les moyens pour Pôle emploi et votre conseiller de vous contrôler sont multiples mais il y en a un qui est plus pratique que tous les autres. C’est l’utilisation de votre Espace personnel. Toutes vos demandes de mise en relation sont archivées et il suffit d’un clic pour voir apparaître sur un écran d’ordinateur de pôle emploi votre activité du mois. Il est alors facile de comprendre dans quel piège le demandeur d’emploi se trouve. Soupçonné et facilement contrôlé, il sera alors sanctionné et bien évidemment radié.

- Dématérialisation des relations : A pôle emploi, il y a la volonté de gérer à distance la relation avec le demandeur d’emploi afin de dépersonnaliser et déshumaniser. Cela se traduit par des convocations dématérialisées envoyées sur l’espace personnel et sur votre email, ce qui augmentera la possibilité de radiation si votre système est en panne ou à un problème. Vos relations avec votre conseiller seront aussi gérées par SMS, téléphone ou visio-guichets. Si vous avez un problème vous utiliserez le 3949 ou enverrez une lettre au médiateur qui lui ne vous recevra jamais. Avec cette mise à distance, Pôle emploi cherche à robotiser la relation et à gommer tous les sentiments humains d’entraide qui naissent naturellement de la connaissance réciproque entre demandeur d’emploi et conseiller.

- Les changements de conseiller : Avec la libéralisation intégrale de la vie humaine voulu par le gouvernement Sarkozy et la précarisation de la vie professionnelle, les valeurs de solidarité sont en recul constant. A votre avis, pourquoi à Pôle emploi vous change-t-on aussi souvent de conseiller personnel ? Parce qu’ils savent qu’un simple agent avec le temps risquerait de s’attacher à vous au détriment de ses « objectifs » : vous placer sur les emplois en tension aux conditions déplorables ou vous radier. Changer de conseiller, c’est donc être exposé plus facilement à la radiation.

- L’EID : sigle barbare pour « Entretien Individuel Diagnostic » est le nouvel entretien de pôle emploi qui permettra de gérer votre indemnisation et d’actualiser votre PPAE. La polyvalence des tâches ainsi mixées, indemnisation et placement, dans un « métier unique », remet totalement en cause des années de professionnalisme dans chacun des deux métiers. Il sera mené tambour battant pendant 50 minutes top chrono. Il est évident que le conseiller de Pôle Emploi n’aura pas le temps de tout faire et que la vérification des pièces et l’instruction de l’indemnisation feront passer au second plan la validation du projet professionnel. Au final, l’EID est une machine infernale qui par son caractère globalisant augmentera les risques d’erreurs dans le traitement des dossiers.

- EMT : Un des moyens dont pôle emploi se sert pour placer les demandeurs d’emploi est l’Évaluation en Milieu de Travail. Vous serez placé en situation de travail pour évaluation chez un employeur pendant huit jours sans rémunération. Par contre l’employeur chargé de vous évaluer recevra 2 euros de l’heure. Vous avez bien lu !

- Les radiations : 500 000 mille radiations par an sont effectuées par Pôle emploi aujourd’hui. Radié, le demandeur d’emploi n’a plus de revenus pendant deux mois, et plus longtemps si c’est une décision des commissions de contrôle de la recherche d’emploi. Les conséquences sont graves pour les personnes qui les subissent. Elles finissent souvent à la rue, souvent détruites et irrécupérable pour la société humaine. C’est le sort que Monsieur Sarkozy et l’UMP a réservé et réservera à toute personnes puisque pour eux un service public doit radier non pas 2% mais 8% de personne au chômage.

- L’UNEDIC : Responsable de la négociation de la convention de l’assurance chômage, dont les modalités détermine le versement des droits ARE, c’est un organisme paritaire qui à un déficit de 12 milliards d’euros et qui emprunte largement sur les marchés financiers - marchés qui spéculent ensuite sur votre misère. Tous les trois ans cette convention est renégociée et cela aboutit toujours à la réduction de la période d’indemnisation pour les demandeurs d’emploi. La nouvelle convention est entrée en vigueur le 1er juin 2011. Elle ne joue toujours pas son rôle d’assurance puisqu’elle n’indemnise qu’un chômeur sur deux alors que la situation de l’emploi ne fait que se dégrader. Les entreprises ferment, licencient et délocalisent, faisant gonfler les chiffres du chômage et malgré ça, les dernières propositions du patronat (soutien de Nicolas Sarkozy) sont de rétablir la dégressivité des allocations de retour à l’emploi.

Les années 2007-2012 resteront dans l’histoire sociale de la France comme des années de régression et de déclin. Dans tous les domaines, la politique de Sarkozy s’est caractérisée par la volonté de détruire les conquêtes sociales, de refouler la société en arrière. Toutes les attaques décrites contre les demandeurs d’emploi ont eu lieu au cours de la mandature des cinq dernières années de Monsieur Sarkozy. Face à celle-ci, les demandeurs d’emploi soutenus par les associations comme la notre, n’ont eu que leur seule force pour résister à la volonté de les détruire du pouvoir UMP mené par un président qui n’était pas celui de tous les Français mais seulement celui des riches, banquiers, financier et patrons du CAC 40 et du Medef. Un président Sarkozy qui s’est attaché à organiser une vraie guerre contre les demandeurs d’emploi et les pauvres. Sarkozy et l’UMP sont coupables de crimes contre les chômeurs, contre les retraités, contre la jeunesse. Mais ils ne sont que les représentants le plus en vue d’une classe et d’un système. Et qui demain continuera si tous ensemble nous ne lui disons pas NON en allant voter contre lui et contre sa sœur jumelle Marine Le PEN. Nous devrons aussi prévoir, avec les salariés, de nous mobiliser dès le lendemain de l’élection dans la rue après les urnes …………….

 



 

ALORS TOUTES ET TOUS ALLEZ VOTER !
ET NE VOTEZ PAS CONTRE VOS INTERETS
VOTEZ HOLLANDE

CAR VIRER SARKOZY EST LA PRIORITE

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26 mars 2012 1 26 /03 /mars /2012 15:35

Le Parisien du 26 mars nous le confirme :

gauche hopital de melun

      C’est sous le panneau annonçant la création d’un établissement de santé public-privé du Sud-Seine-et-Marne en 2012 que se sont réunis hier les élus de gauche concernés par le projet. Car autour du panneau, le champ reste désespérément en friche. Le projet qui doit réunir l’hôpital Marc-Jacquet, la clinique des Fontaines et le groupe Saint-Jean-Ermitage n’est toujours pas inscrit au plan Hôpital 2012.

      « Ce projet, on en fera un dossier majeur en mai 2012 », assurent Lionel Walker (DVG) et Olivier Faure (PS), candidats aux  législatives dans les 1re (Melun) et 11e circonscriptions (Sénart-Le Mée). « Cela fait sept ans qu’on nous balade et que les autorités temporisent pour ne pas mettre en difficulté leurs élus (NDLR : UMP). Nous voulons que le projet soit inscrit au budget de l’Etat. Il se justifie pour ce bassin de 300 000 habitants que comptent l’agglomération melunaise et Sénart », insiste Lionel Walker.

     Hier, Andrée Barreteau, de l’agence régionale de santé, a fait savoir que l’ARS « attend des annonces (du gouvernement) dans les deux ou trois prochaines semaines ».

 

Voir également l'article du "La République de Seine-Et-Marne :

26032012_la-republique_hd.jpg                                                  Cliquez sur l'image pour l'agrandir

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6 mars 2012 2 06 /03 /mars /2012 15:50

La République de Seine-Et-Marne du 5 Mars nous résume la situation :

hopital-melun33ac8cc.jpgUne nouvelle promesse de Sarkozy (qui n'engage que ceux qui y croit !) en perspective à mi-mars pour "sauver" l'Hopital de Melun ? Comme l'usine de Gandrange ??

Il vaut mieux que certains élus progressistes comme Sabine Enjalbert, Lionnel Walker et Jacky Laplace défendent l'accessibilité pour tous à une offre de soins de qualité et de proximité !

Quant à Gérard Millet, Maire (et Président de l'hopital de ) Melun, il publie le 5 mars : "De nombreuses rumeurs sont diffusées concernant le futur hôpital. Pour le moment aucune décision n’a été signifiée par le Ministère et l’ARS. La sagesse est donc de s’abstenir de commenter une situation fluctuante. Ma détermination reste intacte pour porter ce projet indispensable pour le Sud Seine-et-Marne et je continue à agir avec d’autres élus de l’agglomération pour le faire aboutir."

Va-t-il nous refaire le coup du contournement de Melun ? Dossier sur lequel "il continue à agir, avec une détermination intacte" depuis 30 ans ??

Quant au député actuel JC Mignon, il nous avais promi l'affaire réglée pour le 31/12/2011 (voir article ci-dessous) !

Quant-au pré-retraité ex-Maire de Vaux-le-Pénil Pierre Carassus (bientôt 69 ans) qui se présente tout de même aux élections législatives avec l'ambition de devenir député de la 1ère circonscription de Seine et Marne (Melun); le Parisien nous apprends qu'il vient d’écrire au directeur de l’agence régionale de santé (ARS), Claude Evin. Il lui demande « solennellement de renoncer au projet (de nouvel hopital) tant que les électeurs ne se seront pas exprimés sur cette question centrale qui fonde mon combat ».

La santé des habitants de Melun saura t elle attendre ??

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3 octobre 2010 7 03 /10 /octobre /2010 15:12

Le Parisien du 28/09 nous l 'apprends :

 

le-nouvel-hopital-de-melun-1.jpg

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27 mai 2010 4 27 /05 /mai /2010 20:38

     Suite à la suppression depuis le 1er avril dernier de la carte Topaze pour les habitants de plus de 65 ans dans l’agglomération, les élus socialistes et apparentés des communes de l'agglomération melunaise lancent une pétition qui sera ensuite transmise au Président de la CAMVS.

Signez la pétition >>


    Depuis le 1er avril 2010, les habitants de la Communauté d’Agglomération Melun Val de Seine (CAMVS)* de plus de 65 ans ne peuvent plus bénéficier de la carte Topaze qui leur permettait jusqu’alors de circuler librement et gratuitement dans les transports en commun de la CAMVS (réseau TRAM) à la suite de la décision prise par les élus de l’Agglomération (en particulier les élus majoritaires de Melun, Dammarie-lès-lys et Le Mée) avec 6 voix contre (celles des élus de Vaux-le-Pénil).

*14 communes : Boissettes, Boissise-la-Bertrand, Boissise-le-Roi, Dammarie-lès-lys, La Rochette, Le Mée-sur-Seine, Livry-sur-Seine, Melun, Montereau-sur-le Jard, Rubelles, St-Germain-Laxis, Seine-Port, Vaux-le-Penil, Voisenon

Le réseau des transports de l’agglomération melunaise étant subventionné par le STIF (Syndicat des transports d’Ile-de-France), il appartient, conformément à la règlementation en vigueur, au STIF de définir une tarification cohérente avec le reste de la Région. Dans ce cadre, deux types de formules sont possibles :

     - les tickets t+ qui permettent de se déplacer en bus pendant 90 minutes à partir de la 1ère validation,

       - le Pass’Local qui permet un usage illimité sur une zone déterminée ; spécialement créé par le STIF pour remplacer les tarifications locales destinées pour un accès illimité au réseau à une population définie *µ

** Extrait du contrat proposé par le STIF


Le Pass’Local est un titre de transport fondé sur le ticket t+ en carnet plein-tarif, il représente une réserve illimitée de tickets utilisable uniquement par son titulaire. Le Pass’Local est spécifique à chaque réseau, il est valable un an calendaire sur le périmètre des lignes de bus objet du présent contrat. Le Pass’Local est constitué d’une carte personnalisée accompagnée d’un coupon de circulation local permettant de valider le titre au début de chaque trajet. Le Pass’Local permet notamment aux collectivités de proposer à certaines catégories de voyageurs qu’elles auront préalablement définies, avec ou sans participation financière du bénéficiaire, un titre de transport utilisable dans le périmètre de l’offre de référence.

     Ayant fait le choix d’abandonner la carte Topaze et de bénéficier des subventions du STIF pour les tickets t+, la CAMVS aurait pu toutefois proposer un dispositif avantageux aux personnes jusque là bénéficiaires de la carte Topaze, à savoir le Pass’Local.

     Or, elle a préféré faire des économies au détriment de la qualité de service des usagers. Elle n’a retenu que le tarif tickets t+ – dans la limite de 100 tickets par an par usager et de 1500 usagers- qui est subventionné à plus de 65% par le STIF. Et elle demande une participation des usagers, d’un montant de 15 euros par an.

     Alors que les élus de la CAMVS envisagent par exemple de donner leur accord à hauteur de plusieurs millions d’euros pour boucler le budget de construction du Musée de la Gendarmerie, ils ne trouvent ni l’intérêt ni les moyens de financer une mesure – pourtant beaucoup moins coûteuse – en faveur du transport des seniors qui sont durement éprouvés par les choix gouvernementaux.

     Faute d’assumer ses choix, le Président UMP de la CAMVS a utilisé le journal de la CAMVS à quelques jours des élections régionales pour faire croire que les décisions qu’il avait prises avec les autres élus de sa majorité étaient de la seule responsabilité du STIF et donc du Conseil Régional. Pire encore, certains élus, dont le Maire de Melun, ont utilisé l’argent public pour envoyer entre les deux tours des élections régionales de mars dernier un courrier aux usagers de la carte Topaze allant dans le même sens. Ces actions de désinformation sont intolérables.

Nous, soussigné(e)s, demandons donc que la CAMVS :

        - communique honnêtement sur ses décisions,

        - revienne sur sa décision de pénaliser les habitants de la CAMVS de plus de 65 ans en assurant :

·       la prise en charge des 15 euros de participation financière annuelle pour ceux d’entre eux qui optent pour les tickets t+ (sans avoir recours à des pratiques de remboursement a posteriori qui multiplient les démarches administratives),

·       l’application du Pass’Local avec une participation limitée des bénéficiaires pour ceux d’entre eux qui optent pour cette solution.


 Signez la pétition en ligne >>

 

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20 mars 2010 6 20 /03 /mars /2010 09:36
La Communauté d’Agglomération Melun Val de Seine (CAMVS) distribuait jusqu'à présent 1300 cartes Topaze (Bus de l'agglo gratuits pour les + de 65 ans) sans qu’un accord du STIF ne soit jamais intervenu et en contradiction avec le principe de compétence exclusive du STIF en matière tarifaire, principe fixé par la loi. La loi requiert pour l’ensemble de l’Ile de France le même système de tarification.
 
Pour mémoire, ci-dessous un extrait dujournal de la communauté d’agglomération de Melun Val de Seine (CAMVS) :

 

"À partir du 1er avril 2010, les cartes Topaze ne pourront plus être délivrées à la demande du STIF. Pour ne pas pénaliser les voyageurs, l’agglo a décidé de les remplacer par des tickets T+. Explications.

Qu’est ce que la carte Topaze ?

C’est un titre de transport gratuit qui avait été créé, en son temps, par le District de l’Agglomération Melunaise pour les personnes de plus de 65 ans imposables qui utilisent le TRAM.

La Communauté d’Agglomération avait pu la maintenir jusqu’à présent, alors que ce titre de transport n’est pas reconnu par le Syndicat des Transports d’Ile-de-France, l’autorité qui décide de l’organisation des transports urbains en Ile-de-France.

Pourquoi la carte Topaze doit-t-elle disparaître ?

A la demande du STIF, la Communauté d’Agglomération Melun Val de Seine vient de signer une nouvelle convention qui fixe les nouvelles conditions de fonctionnement du réseau TRAM. Or, dans cette convention qui entrera en application le 1er avril, le STIF impose la disparition des titres de transports spécifiques et limités au TRAM, ce qui est le cas de la Carte Topaze.

Par quoi les cartes Topaze seront-elles remplacées ?

Pour ne pas pénaliser les voyageurs qui pouvaient utiliser la carte Topaze, la Communauté d’Agglomération a décidé de mettre en place un nouveau dispositif. A partir du 1er avril, les personnes concernées pourront retirer des tickets T+ (sur la base de 10 carnets de 10 tickets par an) au centre d’action sociale de leur commune, moyennant 15 € de frais de dossier. La Communauté d’Agglomération Melun Val de Seine a obtenu du STIF que les cartes Topaze qui sont en circulation puissent être utilisées jusqu’à leur date limite de validité."

Pourquoi pas un système identique pour les jeunes ? les chomeurs ? etc... ??
La droite flatte-elle uniquement son électorat ??

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13 janvier 2010 3 13 /01 /janvier /2010 15:16

     En dehors de celles d’un enfant, il n’y a rien de plus triste que les larmes d’une femme désespérée. Alors, quand douze d’entre elles, celles qui composent une équipe de volley, s’y mettent toutes en même temps, le spectacle est déchirant. C’est celui qu’offrent en guise d’adieux les filles de La Rochette ce dimanche 3 mai.

     Elles viennent pourtant de battre Albi et d’arracher une qualification pour une prochaine Coupe d’Europe. Hélas, elles n’en verront jamais la couleur. En ce dimanche de printemps, le club de volley double vice-champion de France en dix ans dispute son dernier match officiel. Sans subvention, il est condamné à mort en ce jour pourtant ensoleillé. Au coup de sifflet final, les filles sont perdues, leur entraîneur noyé dans son cafard et leurs supporteurs prostrés par le malheur. C’est peut-être parce qu’il n’y a rien à faire. Comment réconforter des personnes qui, à cet instant, n’ont plus rien ? La Rochette disparaît d’un coup du paysage sportif français et européen.

Le Parisien 28 12 2009

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15 décembre 2009 2 15 /12 /décembre /2009 15:57

Train, boulot, dodo... Melun au quotidien !


          La communauté d’agglomération de Melun produit son premier CD, compilation de 14 titres, très éclectiques, qui rassemble de la pop, du métal du hardrock… interprétés par, entre autres, Funde, Elija, Sarkazein…

        Ce CD est le fruit de l’initiative d’Emmanuel Magnant, chargé du développement des musiques actuelles, qui a voulu bousculer les habitudes. « Melun is not dead » est un clin d’œil à la belle endormie du département (même l'agglo se moque !), mais aussi sa capitale, mais, surtout, l’occasion de collaborer à nouveau avec des groupes et artistes qui se sont déjà produits localement.

          Le CD sortira officiellement le 11 janvier prochain et sera en vente, de manière confidentielle, dans quelques magasins du secteur seulement.
          Une présentation est prévue le 9 janvier, à l’Astrolabe, avec trois mini concerts.

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7 décembre 2009 1 07 /12 /décembre /2009 12:37
Le Parisien du 24/11 nous l'apprend :

     Le changement est discret mais certain. Depuis plus d’un an, la gare de Melun change de visage à petites touches. Tout a commencé par les haut-parleurs, parce qu’ils sont « la première source d’information des voyageurs », souligne Alain Krakovitch, directeur des lignes D et R du RER. Quelque 200 machines ont été installées dans toute la gare.

      Soixante-huit écrans à cristaux liquides ont été disséminés sur les quais. Et — c’est une nouveauté —, ils annoncent à la fois l’heure théorique et l’heure réelle d’arrivée des trains.
      Dans la série développement durable, une trentaine de poubelles ont été disposées pour permettre aux quelque 40 000 personnes qui transitent chaque jour dans la gare de trier leurs déchets.     
     Le plus spectaculaire des changements reste la nouvelle sortie du premier quai. Elle permet aux voyageurs venus de de sortir sans engorger le souterrain des correspondances. A la fin de l’année 2010, cette nouvelle sortie devrait être raccordée au souterrain public via un escalier.

Bientôt un hall agrandi et un second escalier

      Gros bémol à ce rafraîchissement: l’accès de la gare pour les personnes handicapées reste très difficile. Seul le premier quai sera accessible l’année prochaine. Pour les autres, les travaux sont collossaux: il faudra remonter le niveau de tous les quais de la ligne D qui sont plus bas que la moyenne. La a pourtant fourni un effort en rénovant totalement les toilettes du quai no 1 pour les adapter aux invalides.
      Dans un second temps, le hall va changer d’habits. Il doublera de surface et une rampe d’accès pour les handicapés est prévue. Enfin, une baie vitrée séparera le hall du terre-plein central.
Pour réaliser les travaux, la salle des pas perdus sera fermée pendant quatre mois, d’avril à septembre 2010.        Dans le souterrain, où flotte une douce odeur de fraise chimique, les éclairages manquent encore à l’appel mais devraient être mis en place dès la fin de l’année. Un second escalier qui desservira les quais 1 C et 2 C est prévu pour améliorer les flux.
      Au , les travaux de rénovation de la gare coûteront environ 2 millions d’euros entièrement financés par la SNCF. Pour Dominique Besselin, du Comité de défense des usagers des transports de Sud-Seine-et-Marne (Codut), « il y a des travaux bénéfiques comme la seconde sortie pour les gens qui viennent de Paris. Mais, cela reste un petit aménagement ».
      Et d’ajouter: « ce qui nous manque à Melun, c’est une vraie gare routière. »
     Une autre difficulté de taille se pose à la gare de Melun : 520 trains y passent par jour. La station est donc totalement saturée.
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7 décembre 2009 1 07 /12 /décembre /2009 11:17
     Les agents de Veolia Transport à Melun n'en finissent plus de se faire régulièrement agresser par des usagers en colère du fait, notamment qu'ils sont trop souvent obligés de passer sans s’arrêter devant les clients car le bus est déjà bondé (ce qui génère de l’agressivité chez les usagers, pressés d’arriver à la gare ou de rentrer chez eux le soir), soit ils ouvrent les portes, mais les clients se trouvent sur la plate-forme avant, et le chauffeur n’a plus aucune visibilité
     Une journée sans bus s'est déroulée le 13 novembre après les dernières agressions. 
     Les chauffeurs ont une fois de plus déplorés la surcharge des bus et leur capacité et leur capacité trop réduite face à l’afflux de clients aux heures de pointe.
     Tout le monde réclame un nombre de bus plus important et des fréquences toutes les dix minutes aux heures de pointe.
     "La communauté d’agglomération Melun-Val de Seine (CAMVS), qui gère les transports publics, doit le comprendre", affirment les syndicalistes de Véolia. Ils mettent bien des sommes importantes pour construire une patinoire à Dammarie ou sponsoriser un orchestre symphonique : pourquoi pas dans de nouveaux bus ? Cela concerne tout le monde ! »

    Le Tram, réseau de bus de Melun, transporte chaque jour 30 000 personnes sur les quatorze communes de l’agglomération melunaise. !
L'UMP s'en fout et botte en touche !
     Réponse de Bernard Gasnos (UMP), président de la CAMVS (Le Parisien du 13/11) : « Le problème des scolaires est récurrent, ils prennent d’assaut les bus normaux… On travaille dessus et on fera des propositions au Syndicat des transports d’Ile-de-France (Stif) qui reprend la main là-dessus le 1er janvier.
     Le Directeur du Tram, Romain de Montbel écarte, lui,  la possibilité d’acheter des bus articulés, d’une capacité plus importante. « Ce n’est pas possible car dans cette ville historique qu’estMelun, un bus articulé ne tourne pas partout. »

    Manifestement, assurer des transports en communs dignent de ce nom n'est pas vraiment le souci de nos septuagénaires dirigeants UMP que cela soit à l'agglo ou à la ville de Melun !
     Trouver des responsables ("les jeunes"), ca oui; agir pour le bien de tous, c'est pas pour demain !
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